Critique de bière – Saison des Plages (Boréale)

boreale-saison-des-plagesBrasserie : Boréale – Brasseurs du Nord (Blainville, Quebec, Canada)
Style : Saison
Taux d’alcool : 4,9%

Note : ★★★★

Depuis quelques temps, un vent de fraîcheur plane chez Boréale. On n’a qu’à penser à l’arrivée de la IPA du Nord-Est l’année dernière (ainsi que la série « Épisodes »), véritable événement traumatique (dans le bon sens du terme) dans le milieu brassicole québécois. La microbrasserie légendaire, ne se limitant pas à nous abasourdir le palais avec ce nectar hautement houblonné, a aussi introduit sa « Série Artisan » l’été dernier… De nouveaux produits saisonniers tout à fait délicieux, comme la Pilsner des Mers, la Double Blanche du Lac, ainsi que cette agréable (et on ne peut plus estivale) Saison des Plages !

C’est toujours un plaisir de boire cette bière. J’en prends pratiquement à chaque fois que j’en vois à l’épicerie, tant le produit est à la fois accessible et réussi. C’est une superbe bière de tous les jours !

Commentons donc la boisson qui, pour la première fois, nous parvient en format « cannette »

Au look, le liquide est jaune pâle-doré. Très limpide. La mousse est présente mais s’estompe rapidement. Peu d’effervescence.

Au nez, c’est citronné/céréalier, ce qui est assez typique des Saison. Odeurs discrètes de levure z’aussi.

En bouche, toujours aussi bon ! C’est fruité (citron, lime, pamplemousse) avec des pointes herbacées/poivrées. Léger goût de levure belge. Un soupçon de sucre. La finale est sèche et invite à prendre une autre gorgée tout de go !

Au final, on tient là une très belle Saison ! C’est une bière de soif, rafraichissante au possible, bien balancée, sans fausse note. Le genre de bière hyper facile d’accès mais pas moins intéressante pour autant.

Boréale, je vous aime !

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Critique de bière – DH en 90 Minutes (Le BockAle)

bockale-dh-en-90-minutesBrasserie : Le BockAle (Drummondville, Quebec, Canada)
Style : Milkshake NEIPA
Taux d’alcool : 6,0%

Note : ★★★★

C’est maintenant l’heure de vous présenter un autre de mes violoneux préférés…. avec un beau MULET… Euh, non, je confonds… Une autre boisson houblonnée voulais-je dire. Celle-ci nous provient du BockAle à Drummond, une micro qui brasse du bon stock. Je les ai découvert grâce à l’EXCELLENTE Glacier, une IIPA aux pêches qui m’avait laissé pantois jadis. C’est donc avec plaisir (et aussi avec mes doigts) que j’ai ouvert cette cannette de leur petite dernière qui tombe directement dans les 2 grosses tendances du moment : NEIPA et Milkshake Beer. En plus, paraitrait-il que ça goûte un de mes fruits préférés sur Terre : l’ananas !!!! Est-ce que ce nectar fruité/amer réussira à se comparer favorablement à l’exquise IPA du Nord-Est de l’ours malicieux ? Seul l’avenir (aka le texte ci-bas) nous le dira !

Visuellement, c’est jaune-orangé trouble. Il y a une bonne proportion de mousse mais elle s’amenuise rapidement pour disparaître complètement.

Le nez est chatouillé par de beaux relents de vanille, de jus d’ananas, de chair de mangue et on sent le petit côté lactique aussi. Du houblon en grande quantité aussi ; bien entendu

Au goûtj’aime beaucoup !!! On est vraiment plus du côté fruité/lactique que de l’amertume. L’ananas explose bien en bouche. C’est juteux, un brin crémeux ; ça se boit tout seul ! Le houblon (Citra, Hull Melon, Azacca, Fantasia) est très bien dosé et rend le tout accessible pour un néophyte en matière de IPA. Aucun goût d’alcool. C’est du p’tit jus pour adulte.

Au final, voici là un autre très beau produit du BockAle (même si l’association avec Radio X me laisse dubitatif un brin…). Une bière très bien balancée que je me vois reboire encore et encore.

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Critique bière – Péché Latte (Dieu du Ciel)

DDC-peche-latteBrasserie : Dieu du Ciel (Saint-Jérôme, Quebec, Canada)
Style : Milk Stout au café
Taux d’alcool : 9,5%

Note : ★★★★★

Dieu du Ciel… c’est en partie grâce à eux (et Unibroue, of course) que j’ai découvert la scène brassicole québécoise il y a de cela pas loin de 15 ans. J’ai toujours eu beaucoup d’amour en mon coeur pour ces artisans miraculeux qui ne produisent QUE des bières de qualité. Je me souviens encore (avec émoi) mes premières Dernière Volonté, Route des Épices, Corne du Diable, Rosée D’Hibiscus et surtout : ma première Péché Mortel. Cette Imperial Stout a longtemps été ma bière préférée sur Terre (même si, en bon néophyte, j’ai regretté amèrement son effet sur mon appareil digestif la fois où j’en avais bu 6 en une soirée…. oooh, erreur de jeunesse).

La Péché Mortel : un breuvage noir comme la nuit, absolument magistral, d’une grande complexité, dans lequel on pouvait retrouver tous les plaisirs infinies d’un café crème  matinal, la richesse de l’orge torréfié ainsi qu’une amertume à se pitcher par la fenêtre de bonheur. Cette bière est (et demeure) un des plus grands chef d’oeuvres du beau monde de la microbrasserie au Québec.

C’est donc avec un plaisir presque éjaculatoire que j’ai jeté mon dévolu sur cette déclinaison « Latté » d’une de mes bières fétiches. Dégustons sans plus tarder le liquide d’ébène…

Au look, c’est noir de chez noir. Opaque. Il y a opulence de mousse couleur café. Le nectar, dense à souhait, ne laisse filtrer aucune lumière. AUCUNE. C’est comme pendant une panne d’électricité sur la face cachée de la lune.

Au nez, on retrouve la senteur caractéristique de sa grande soeur. C’est épique en narine, mais un tantinet moins « violent » que la déclinaison classique. Des odeurs de café fort, de crème fraîche, de malt, de chocolat au lait et d’alcool fort se bousculent dans mon nez (pourtant ravagé par les allergies).

Au goût, HOLY FUCKING SHIT que c’est booooooooooooonnnn !!!!! Impression de boire le meilleur café glacé (alcoolisé) de tous les temps. Une texture onctueuse (un brin huileuse) qui ravit le palais. Extra creamy. Chocolat noir. Sucre. Grains de café fraîchement moulus. ORGE. BONHEUR total EXUTOIRE !

Au Final… On tient là une bière qui est aussi bonne que la Péché Mortel classique, ce qui veut dire que c’est parfait en tous points. Je vais laisser le tout réchauffer un peu avant de boire mon autre moitié ; question de voir l’évolution gustative de la chose. Un achat essentiel si vous la voyez sur les tablettes de votre magasin/dépanneur spécialisé !

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Critique bière – Alter Ego NEIPA (Grande Allée)

IMG_3989Brasserie : Grande Allée (Boisbriand, Quebec, Canada)
Style : NEIPA (vraiment ?)
Taux d’alcool : 6,2%

Note : ★★★½

Après une merveilleuse soirée passée à boire de l’excellente bière avec 2 amis merveilleux, quoi de mieux en ce beau dimanche ensoleillé (et en-moustiqué) que de boire encore plus de bière ? Pour citer le tristement célèbre Hugo Lapointe (parolier exemplaire) : « On en a jamais assez, aussi bien l’hiver que l’été »… ahem, désolé de vous avoir rappelé cet horrible souvenir.

Donc, pour en revenir au liquide houblonné dont on peut apercevoir la sublissime jaquette (très cinéma « Nouvelle Vague ») ci-haut, je l’ai justement acheté car l’aspect visuel me plaisait vachement… Et aussi parce qu’on nous annonçait une NEIPA (style que j’affectionne particulièrement ces derniers temps. I’M sooooo hipster !). Est-ce que mon « impulse buy » serait une bonne affaire ? Est-ce que Batman arrivera à temps pour sauver son adolescent en bobettes vertes préféré du joug du terrible Sphinx ? Et les chemises de l’archi-duchesse sont elles sèches ou archi-sèches ? Tant de questions et si peu de réponses… En fait, au moins une pour la première ci-bas :

Donc, versons le liquide pour épancher notre soif ainsi que notre désir de découverte gustative…

Visuellement, c’est jaune foncé lorgnant presque vers le roux. C’est assez trouble et la mousse est généreuse (à mon grand bonheur).

Au nasaux, c’est tropical à souhait ! On croirait avoir un verre de jus Oasis PUR DÉJEUNER (ze best!). La mangue est le facteur olfactif prédominant mais on sent aussi la papaye, le pamplemousse, l’orange, le zeste d’agrumes…

Au goût, très chouette mais je ne m’attendais pas vraiment à cela ! C’est clairement une IPA mais une NEIPA, je ne crois pas… L’aspect tropical évoqué ci-haut est bien présent en bouche mais il y a un côté « malt caramélisé » (de type « toffee ») non typique aux bières du style. La texture n’est pas tellement onctueuse non plus… Une fois passé cette quasi déception initiale de ne pas avoir une vraie NEIPA à se mettre sur le palais, on vient à apprécier tout de même ce beau nectar qui laisse une belle amertume en gueule.

Au final, on tient quand même là une bonne bière mais ce N’EIPA une NEIPA… ohohohohohohohoho…. Ok, c’était pathétique.

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Special appearance by Sookie the Husky, qui semble interpellée par la boisson en question…

Critique bière – Saison Cerise (Dunham)

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Style : Saison fruitée
Taux d’alcool : 6,0%

Note : ★★★★½

J’adore pratiquement TOUT de Dunham, microbrasserie qui figure aisément dans mon Top 5 de brasseurs québécois. Leur Saison du Pinnacle est un véritable chef d’oeuvre gustatif ET visuel (une des plus belles bouteilles de ma collection… car oui, en bon collectionneur maniaque un brin pathétique que je suis, je conserve aussi les bouteilles de bières. Vous pouvez me juger). Leur Leo’s Early Breakfast (une IPA au thé Earl Grey) demeure une des boissons les plus uniques dans ce style que j’affectionne tant. Leur série « Assemblages » a aussi produit de fantastiques résultats…

En matière de Saison, ils ne m’ont jamais déçu… C’est donc avec une excitation palpable que j’ai débouché cette petite merveille plus tôt en fin d’après-midi… La journée avait été chaude et bien remplie niveau boulot. Rien de tel qu’une bonne Saison aux cerises griottes pour se revigorer !

Déjà, pour commenter la « jaquette » (qui en a fait réagir plus d’un) : c’est magnifiquement salace et cartoonesque en diable (avec un petit côté surréaliste pas piqué des vers)… J’adore !

Visuellement, le liquide est rouge-rosé, avec un collet de mousse blanche moyen. C’est invitant !

Au nez : le tout annonce une bienveillante avalanche de cerises. On sent aussi la levure si caractéristique aux bières de type saisons. Il y a aussi un petit côté « bonbon surette » qui promets…

Au goût : Wow ! Bon Dieu que cela est bien balancé. C’est tout doux, légèrement acide/surette, avec les cerises griottes en avant-plan et la levure en fond qui tapisse le palais avec bonheur. Quelques notes poivrées par ci par là mais très subtil. Ce n’est pas une bière complexe au goût mais bordel que ça goûte bon ! Hyper accessible, dans le bon sens du terme.

Pour conclure, voici une autre succulente boisson de nos talentueux amis de Dunham. C’est une bière idéale pour quiconque veut s’initier aux Saisons fruités (sans tomber dans du lourd/complexe tout de suite) et/ou commencer à apprécier les bières un peu plus surettes. Un vrai rééééégal (pour citer mon bon ami Tony le Tigre).

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Critique bière – Woods & Waters (Maine Beer Company)

IMG_3900Brasserie : Maine Beer Company (Freeport, Maine, USA)
Style : American IPA
Taux d’alcool : 6,2%

Note : ★★★★½

YeaH !!! Grand plaisir qu’est celui de découvrir un nouveau produit de ce qui est possiblement MA brasserie préférée dans le monde entier… j’ai nommé la Maine Beer Company ! Merci à David Grégoire (ce joyeux drille) de m’avoir rapporté ce doux nectar houblonné d’un périple festif dans cet État américain qui regorge de perles dans le domaine.

Depuis 2010, Maine Beer Co. font de fabuleuses IPA/Ales (et bières d’autres styles aussi). La qualité de leur production est reconnue partout aux États-Unis (et même au delà des frontières américaines). Leurs bières se retrouvent bien souvent au sommet des palmarès sur les webzines spécialisés. Le savant assemblage de houblons, la qualité du malt, la pureté de l’eau utilisée, la grande buvabilité de leurs précieux liquides, la richesse des saveurs amalgamées… Tout est époustouflant chez ce brasseur.

Parmi leurs grandes réalisations, on peut citer la Lunch (peut-être la meilleure IPA que j’ai bue de ma vie, ce qui n’est pas peu dire), La Mean Old Tom (un Stout ravissant qui me fit pleurer de bonheur jadis) et la mythique DINNER (une Imperial IPA qui est considérée par beaucoup comme le plus magistral exemple du style… une bière que je n’ai pas encore eu la chance de boire malheureusement).

Cela nous amène à cette « Woods & Waters », petite dernière de nos amis toujours inspirés… Cette miraculeuse boisson a été brassée en commémoration du monument « Woods & Waters » dédié au mont Katahdin. Nos maîtres brasseurs ont incorporé une bonne quantité d’orge et de blé d’origine locale à leur concoction… ainsi qu’une généreuse portion de houblons, bien évidemment (Magnum, Simcoe, Mosaic, Columbus, Idaho 7).

Analysons maintenant les différents aspects du breuvage, tant visuels que gustatifs…

Look de la bouteille : Toutes les bouteilles de ce brasseur ont le même look minimaliste que j’adore. Le nom du brasseur, le tout petit logo, le lieu de confection… puis plus bas, le nom du nectar magique (avec une petite illustration sympathique/simpliste qui rappelle ce qui se faisait sur les premières versions de Mac OS). Le style de bière plus bas suivi du dicton (on ne peut plus équivoque) : « Do what’s right ». Facture visuelle très unique dans le domaine. L’arrière de « jaquette » nous résume l’historique de la décoction ainsi que le processus créatif.

Visuellement : Un liquide légèrement brumeux, couleur jaune paille dorée, qui laisse filtrer la lumière.

Au nez : C’est délicieusement discret. Des notes poivrées/citronnées. Du malt acidulé. Du pin. Une touche d’anis… et les fruits tropicaux caractéristiques au genre, mais en mode « subtil/on se cache au fin fond du mélange ».

Au goût : Facilement leur IPA la plus discrète/douce/accessible mais pas moins délicieuse pour autant ! Un goût qui va dans le sens que l’odeur laissait présager, avec une amertume toute en retenue, agréable, ainsi qu’un côté « gazon fraichement coupé » proprement bluffant… Une finale sèche splendissime, aussi. On dirait pratiquement une Session IPA voir même une ISA. Voilà là une bière qui ne fait définitivement pas ses 6,2% d’alcool ! On en boirait toute la journée/soirée !

Au final… Une autre bière merveilleuse de ce brasseur que j’aime tendrement ! Il ne me reste qu’une seule gorgée (à l’heure actuelle) et ça me rend tout tristounet… À découvrir de toute urgence !

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Critique Bière – Mr. Poe (La Pécheresse)

IMG_3878Brasserie : La Pécheresse (La Tuque, QC, Canada)
Style : NEIPA
Taux d’alcool : 5,8%

Note : ★★★★½

Le bon vieux Edgar Allan se sent « funky-juicy » ce printemps ! Voici une merveilleuse bière (au visuel on ne peut plus magnifique) de type NEIPA ; LA tendance du moment dans le domaine de la micro. Et je ne suis pas pour me plaindre, vu la qualité de l’offrande québécoise actuelle.

J’aime beaucoup les produits de la Pécheresse mais jusqu’à présent, de tous leur excellente gamme de bières,  celle-ci remporte la palme pour votre chroniqueur avide de houblon.

Au visuel : c’est hazy-licious ! Un beau jaune orangé trouble qui ne laisse pas (ou peu) filtrer la lumière de l’astre diurne. En plein dans les normes pour une NEIPA. Et le collet de mousse est généreux sans être « over the top »

Au nez : Wow ! Et re-Wow ! On dirait du Oasis Pur Déjeuner. Miam. Orange bien fraîche, mangue, cantaloup ainsi qu’un côté « forêt de conifères » assez appétissant merci !

En bouche : Le nez avait bien fait son travail… Un véritable cocktail de fruits pour adultes. Orange à l’avant-centre, pamplemousse, fruits de la passion, mango, citron, ananas explosif, grains maltés… L’amertume est présente mais dans le département, c’est très « grand public ». C’est lisse, juteux et divin dans le palais.

Au final, on à là une excellente NEIPA québécoise ! Amateurs de Boréale IPA du Nord-Est et de Catnip IPA, RUEZ-VOUS !!! Edgar Allan Poe, après avoir alimenté vos nuits blanches d’automne de ses récits fantasques, saura enjoliver votre été avec ce nébuleux nectar.

Critique Bière – Matilda (Goose Island)

matildaBrasserie : Goose Island Beer Co. (Chicago, Illinois)
Style : Ale belge
Taux d’alcool : 7%

Note : ★★★★½

Ma première expérience d’un produit Goose Island et ce fut à la hauteur de mes attentes (qui était relativement hautes vu les propos dithyrambiques recueillis à leur propos). Brassée avec des levures sauvages (brettanomyces) qui l’acidifient légèrement, la Matilda est une ale belge de haut niveau. En bouche, s’entremêlent des effusions florales, des saveurs de zeste d’orange, de sucre (caramel), d’épices de cuisson et de malt, le tout superbement dosé.

C’est une bière qui n’est pas surprenante (pas d’explosions de houblons dans la gueule) mais qui est équilibrée à la perfection. Toutes les saveurs présentes à l’intérieur du divin nectar se rencontrent sur un même pied d’égalité. On y retrouve très peu d’amertume et elle se boit très facilement.

Elle serait parfaite pour accompagner des moules/frites, des médaillons de porc ou encore un bon camembert (ou autre fromage à pâte molle ou mi-ferme).

À conseiller aux amateurs de : bière belges blondes de type « abbaye » (Orval, Leffe) et de belges triple (Westmalle, St. Bernardus).

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